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14/02/2018

L’Évangile en 3D - Épisode 2

Résurrection à Naïm

Emmerich et Neumann.jpg

Pour ceux qui auraient raté la bande-annonce, il est encore temps de rattraper votre retard ici.

Anne-Catherine Emmerich1 :

18 novembre 1822 :

« Jésus arriva à Naïm avec une trentaine de compagnons. [...]

Comme les disciples, suivant un étroit sentier, approchaient de la porte, j'y vis arriver le corps accompagné d'une troupe de Juifs en manteaux de deuil. J'ai toujours entendu dire que les Juifs couraient tumultueusement lorsqu'ils portaient leurs morts en terre et c'est bien ainsi qu'ils faisaient en cette occasion : ils s'agitaient autour du corps comme un essaim d'abeilles.

Thérèse Neumann2 :

9 septembre 1928 et 14 septembre 1952 :

« […] Jésus marche avec beaucoup de gens. Ses disciples l'accompagnent. […]

Jésus va de village en village. Un cortège funéraire sort. Les gens sont tous « couverts de gris ». Beaucoup pleurent.

Quatre hommes le portaient dans une bière posée sur des bâtons recourbés au milieu. La bière avait la forme d'un corps humain : elle était légère comme une corbeille d'osier et il y avait un couvercle par-dessus. Jésus, passant à travers les disciples qui s'étaient rangés sur deux lignes, alla au devant de ceux qui accompagnaient le corps et leur dit : "Arrêtez vous". Puis mettant la main sur le cercueil, il ajouta : "Déposez le cercueil". Ils le mirent par terre et se retirèrent en arrière : les disciples se tenaient des deux côtés. La mère suivait le convoi, avec plusieurs femmes, parmi lesquelles les trois veuves déjà mentionnées, dont l'une avait eu pour premier mari un frère de Khasaloth ; elles venaient de sortir de la porte et se tinrent à quelques pas du Seigneur. Elles étaient voilées et dans une grande affliction. La mère était en avant, elle pleurait en silence et se disait sans doute : "Hélas ! il vient trop tard !" Jésus lui dit d'un ton affectueux quoique très grave : "Femme. ne pleurez pas". [...] Jésus demanda de l'eau et une branche d'arbre ; on apporta à l'un des disciples un vase plein d'eau et une branche d'hysope qu'on cueillit dans un jardin ; on présenta tout cela au Seigneur qui dit aux porteurs :

La civière du mort est portée par des hommes. [Jésus] se dirige vers une femme. Ses vêtements font comprendre qu'elle est veuve. Il la salue et parle avec elle (c'est la mère de celui qui est couché sur la civière).

On remarque que Jésus la connaît et qu'elle le connaît. Il ordonne aux hommes de déposer la civière. Quelques uns ronchonnent et veulent continuer. Mais il insiste sur son ordre. Alors ils posent la civière.

 

 

 

 

 

"Ouvrez le cercueil et détachez les bandages". Pendant qu'ils exécutaient ses ordres, Jésus leva les yeux au ciel et dit : "Je vous loue, mon Père, seigneur du ciel et de la terre, de ce que vous avez caché tout cela aux sages et aux habiles pour le manifester aux simples. Oui, mon Père, tel a été votre bon plaisir. Toutes choses ont été mises en mon pouvoir par le Père, et personne ne connaît le Père si ce n'est le Fils et ceux auxquels le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous qui êtes fatigués et accablés ! Je vous renouvellerai. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur : vous trouverez du repos pour vos âmes, car mon joug est doux et mon fardeau est léger". Lorsqu'ils eurent levé le couvercle, je vis le corps couché dans le cercueil où il était comme emmailloté. Ils délièrent et détachèrent les bandes d'étoffe qui l'enveloppaient, mirent à découvert je visage et les mains en sorte que le corps ne se trouva plus recouvert que d'un linceul. Jésus bénit l'eau, y trempa la branche d'hysope et aspergea l'assistance.

Il fait soulever de la civière une sorte de corbeille tressée. Un adolescent est couché dessus. Il est entièrement enveloppé de linges (mains et pieds sont liés avec des cordes de lin ; le menton est tenu en hauteur par un bandeau). Jésus fait libérer le visage de l'adolescent ainsi que ses mains. Il tend ses mains vers le ciel et dit : abba et ephetach...

[...] Alors Jésus aspergea le jeune homme et fit une croix sur lui avec la main. Je vis sortir du corps une forme noire semblable à un nuage sombre, et Jésus dit au jeune homme : "Lève-toi". Il se mit sur son séant et promena autour de lui des regards curieux et étonnés. Jésus dit alors : "Donnez-lui un vêtement", et on l'enveloppa d'un manteau. Il se leva tout à fait et dit : "Qu'est-ce que ceci ? Comment suis-je ici ?" On lui mit des chaussures : il marcha, puis Jésus le prenant par la main, le conduisit dans les bras de sa mère qui accourait en toute hâte et à laquelle il dit : "Voici que votre fils vous est rendu, mais je vous le redemanderai quand il aura reçu une nouvelle naissance dans le baptême". La mère était hors d'elle-même dans l'excès de sa joie, de son étonnement, de sa vénération : elle ne remerciait pas, mais fondait en larmes et serrait le jeune homme dans ses bras.

puis quelque chose encore. Un des mots est kum. Sur ce, il saisit les mains de l'adolescent. Celui-ci ouvre les yeux et se redresse. Les gens sont saisis d'étonnement.

L'adolescent se lève. On lui jette un manteau sur les épaules. Il remercie Jésus et veut aller avec lui. Mais Jésus ne l'admet pas et le renvoie à sa mère.

NOTES :

1 EMMERICH, Anne-Catherine, Vie de Notre Seigneur Jésus-Christ, rédigée par Clément Brentano, traduit de l'allemand par E. de Cazalès, Paris, Ambroise Bray, 1860, tome III, chapitre 4. On peut lire ce passage en ligne ici.

2 SCHWARTZ, Günther, Nouveau Testament par les visions de Thérèse Neumann, traduit de l'allemand par Marc Géraud, Paris, Le Jardin des Livres, 2017, p. 110-111.