25/09/2016
Un bel exemple de parrhèsia
Peut-être vous souvenez-vous que François apprécie la parrhèsia, c'est-à-dire le franc-parler. Il aura donc sans aucun doute goûté le récent article de trois journalistes catholiques américains (parties I et II ici, partie III ici en anglais), intitulé "Avec une ardente préoccupation : Nous accusons le Pape François". Ceux qui ont suivi attentivement l'actuel pontificat n'apprendront pas nécessairement de nouveaux faits. L'ensemble n'en demeure pas moins une synthèse impressionnante (et inquiétante) des errements de François. On n'en saurait trop recommander la lecture aux fidèles qui pensent que l'on ne doit à aucun prix critiquer le pape. En effet, le préambule démontre, saints Thomas d'Aquin et Robert Bellarmin à l'appui, que l'attitude contraire devient légitime dans certaines circonstances (dans le même sens, on lire avec profit les travaux historiques du Professeur Roberto de Mattei, ici et là).
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