26/03/2011
Quand le combat des anges prend corps...

Son seul nom suffit à exprimer le drame de Lucifer : il porte la lumière, mais ne l'est pas. Tout comme un Jean-Baptiste n'est pas la lumière, mais est là pour lui rendre témoignage (Jean 1, 8). Seulement, le cousin de Jésus n'en fait pas tout un drame, lui. Voilà qui explique le destin radicalement opposé de ces deux créatures, l'une sainte, l'autre perdue. Au fond de la révolte satanique, se trouve le refus catégorique d'être par participation, de recevoir son existence d'un autre qui serait l'Être en soi, Dieu. L'action satanique oscille donc toujours...